REPONSE à BOÎOS...« Imprévoyance » 26-10-2010

A propos de la panne de chauffage de l'école Jules Ferry, traitée dans l'article de BOÏOS, nous avons mené une petite enquête pour savoir si l'incident méritait les termes de ''Conditions de travail inadmissibles''.

 

Voici les faits :

 -Des travaux ont été envisagés afin de réaliser des économies de chauffage.

-Appel d'offre et travaux dans les temps.

-Gaz de France, opérateur historique, non retenu pour la fourniture du gaz en raison des tarifs mais devant la fourniture des    compteurs, a fait traîner les délais, sans tenir compte des urgences, de l'affectation des bâtiments et des réclamations envoyées.

-D'où les retards incriminés

-D'où les inconvénients à l'arrivée des élèves, incident regretté par tout le monde.

 

Nous sommes désormais au 21e siècle ! Heureusement les temps ont changé depuis l'époque où les impératifs de la vie : travaux de la mine, emploi des enfants dans les filatures, horaires harassants, vacances inconnues, etc...justifiaient l'adjectif : ''  inadmissible ''.

Cependant, à bien regarder, la mémoire collective n'a pas retenu de vocabulaire similaire pour décrire la dureté de la vie scolaire de ces temps pas si lointains. Classes glaciales en hiver à l'arrivée des enfants en sabots, souvent dans la neige, la bûche sous le bras pour alimenter le petit poêle de la salle … Images d'Epinal et débuts de l'école Publique, Laïque et Obligatoire, si souvent citée en exemple comme une avancée majeure de notre société qui ne s'embarrassait pas de considérations, jugées mineures, pour atteindre ses objectifs. Heureux temps où les élèves savaient lire et écrire correctement assez rapidement,  et les profs respectés !

 

Mais, bien entendu, il serait ridicule de regretter ces conditions de vie comme il est tout aussi ridicule d'aspirer, actuellement, à un univers aseptisé, débarrassé de tout inconfort, même passager, de tout danger, de tout dysfonctionnement technique pourtant inéluctable, dans l'espoir de vivre à l'abri, sans contrainte, bien heureux dans le meilleur des mondes.

 

On peut s'en soucier à la lecture de l'article de BOÏOS prenant l'allure d'une mobilisation générale en période de crise aigüe, en raison de l'impéritie d'un quelconque gouvernement taraudé par l'incompétence ! Qu'on en juge par les termes employés :

« Conditions de travail inadmissibles, mobilisation, mécontentement, manque de réactivité des Services Techniques, réseau défaillant, impréparation de la rentrée, épisode malheureux, problématique opérationnelle, élus imprévoyants, coût de la négligence et, bien entendu, le contribuable Boïen qui passera à la caisse … N'en   jetez plus ! Mais du côté des récriminations, il faut dire que cette équipe a été à bonne école, elle !

 

Si ses critiques '' constructives '' sortent toutes du même tonneau, que va t-on découvrir si elle se hasarde à présenter des propositions non moins constructives, à l'exemple rare, même très rare, de ses amis en opposition …

 

D. Bac. 05-11-2010



06/11/2010
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