Par-ci, par là

 

Il y a quelque temps paraissait sur le bulletin n° 8 de Boïos, un article traitant le sujet sensible de la jeunesse et du système éducatif de notre pays.

Tout en reconnaissant l'effort des municipalités successives à Biganos, pour ce qui est de leur compétence en la matière, le signataire mettait l'accent sur un changement de terminologie concernant une spécialité de cette discipline, attirant ainsi l'attention sur le besoin existentiel de tout responsable de l'éducation nationale de réformer - en particulier ce qui fonctionne bien – espérant ainsi laisser son nom gravé dans le marbre de la République. En effet, la dénomination ''Professeur des écoles'' se substituant à celle d' ''instituteur'' ne semblait pas être d' un intérêt primordial ni d'une urgence absolue. Preuve en est que dans les faits, l' instituteur c'est toujours '' L'Instit.'' ...  Ceci est un petit exemple qui en dit long sur la primauté du détail par rapport à l'essentiel. Quand on n'a rien à dire ou que l'on ne sait pas quoi faire, on invente n'importe quoi !

L'éducation Nationale aurait peut-être été mieux inspirée en mettant l'accent sur le mot ''Autorité'', venant du latin ''auctoritas'' se rattachant au genre ''augmenter'', c'est-à-dire qui accroît, qui augmente, donc qui apporte et enseigne et qui n'a rien à voir avec  ''Autoritarisme'' lequel sous-tend l'obligation, la contrainte avec parfois l'emploi de la force  et même de la violence. Cette regrettable confusion, inconsciemment admise, est à l'origine de bien des malentendus qui ont malheureusement porté tort à des générations de parents et d'éducateurs dans l'exercice de l'éducation et de la pédagogie.

Une phrase encore, venant d'un parent d'élève semblant regretter que « Il y a une école pour être instituteur, il n'y a pas d'école pour être parent ». Et c'est heureux, car être parent, avec ce que cela comporte, est une des libertés naturelles que l'on ne doit pas déléguer mais assumer, tout au moins dans un pays démocratique.

 

Dans ce bulletin, une autre personne s'en prenait à l'apprentissage de la lecture, fustigeant le Ministre Xavier DARCOS d'avoir « balayé allègrement des années de recherches pédagogiques...  débouchant sur la méthode dite « globale »  …  obligeant le personnel enseignant à revenir totalement à la méthode dite « syllabique ... » et continuant pour donner cours à sa démonstration de donner l'exemple suivant : « Le déchiffrage doit faire sens, des mots-clefs faisant référence tel « lapin » pour in ... » Observons simplement que l'enfant focalisant sur in, qu'il connaît par cœur, mais n'ayant peut être pas une approche syllabique très évidente, pourrait très bien lire : sapin, radin ou même … que l'on ne peut décemment écrire s'agissant de l'enfance ! Et les exemples sont innombrables. On peut donc penser que X. DARCOS a été sage et bien inspiré de faire cette réforme.

Mais soyons d'accord, l'orthographe est, comme outil, le meilleur moyen d'écrire correctement sa langue, donc de comprendre ce qu'on lit. Aussi vaut-il mieux apprendre chaque lettre et son application dans la syllabe, ce qui est peut-être plus long mais plus sûr. Malheureusement la tendance voulant obtenir  « tout, tout de suite » peut provoquer des dégâts, particulièrement en ce domaine.

 

Passons au dernier bulletin municipal.

Dans celui-ci, page26, le signataire d'un article se plaint de n'avoir pas été consulté quant au choix de la délégation de service public de l'eau alors que son groupe était présent à toutes les réunions (dit-il)  concernant ce dossier. Mais au final, comme il est normal, le Maire décide et s'il y avait eu matière à rejet, les membres de la commission pouvaient intervenir pendant les tenues de celle-ci.

Par ailleurs, le même signataire, tout en ne contestant pas le marché couvert, contrairement aux nombreuses critiques émises après la campagne électorale et que tout le monde a oubliées, trouve tout de même moyen à redire. On ne va pas reprendre le débat-marronnier sur les raisons de son implantation, voir plutôt nos articles : ''Opposition, dernières nouvelles, chapitre : la disparition des petits commerces - 22/05/2011''....''La halle, l'été à Biganos – 25/08/2011'' … ''Avis à la population, le marché – 20/01/2012'' … '' L'ouverture du marché – Vidéo – 06/02/2012'', ni plus ni moins.

Pour le grand commerce de la zone d'activités et ses agrandissements, il est certain qu'elle n'a pas été implantée au milieu du village (heureusement!) mais elle apporte à la commune le choix, la diversité, la renommée, attire le chaland de très loin, donc génère des retombées financières et des emplois. Ceci n'a d'ailleurs pas changé depuis la haute Antiquité où les grandes villes étaient généralement des carrefours commerciaux, comme en France au moyen-âge, Troyes, Lyon, Paris et beaucoup d'autres. Allez savoir si un jour Biganos ne deviendra pas la Capitale de l'Aquitaine … Hé !

 

Bon, quoi d'autre ? Ah oui ! Suivant toujours la même personne, les pancartes publicitaires ou informatives  auraient disparues de la ville, obligeant le passant à errer comme âme en peine, victime d'un jeu de piste sadique imaginé par la Mairie dont le seul but serait de faire payer ''fort cher'' l'achat de banderoles ''pour annoncer une manifestation''.

Il ne faut pas lire le bulletin municipal en diagonale, reportez-vous à la page 9 du dernier exemplaire, vous serez rassuré !

Comme nous l'avons dit un jour, la désinformation a la vie dure...

 

D. Bac - 29-04-2012



28/04/2012
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