CRIS ET CHUCHOTEMENTS -1-

Blablaland de la VOIX du DELTA

L'offensive d'été contre la Municipalité a été déclenchée une fois de plus avec virulence. La Voix du Delta, toujours perdue dans les roseaux, trempée de pluie ou la gorge desséchée par les grosses chaleurs, dans une étonnante symbiose vocale avec la faune environnante, trompettes des cygnes ou bruissements des moustiques, nous donne son concert habituel et discordant, caractérisé par une routine accablante qui se perd dans la nuit du temps.

A ce propos, n'ayons pas la cruauté de rappeler la fonction de la petite musique du moustique femelle, le mâle ne la pratiquant pas.

Plus sérieusement, nous avons relevé, dans ses derniers opus, un nombre symptomatique de contre-vérités, désinformations, et agressions caractérisées,  particulièrement à l'encontre du Maire pour lequel il semble qu'elle conserve, taraudée par un masochisme inoxydable, une dent particulièrement douloureuse.

Voici donc, pêle-mêle, notre décryptage :

 

Réponse à ''La véritable histoire de Malprat'' (Blog la V. du Delta. 22/08/2012)

Il est bien difficile de comprendre la finalité de cet article. La Voix du Delta aurait-elle des faits nouveaux ou soigneusement cachés à nous révéler ? Voyons, Malprat est une île, propriété du Conservatoire du littoral. Le Conseil général en assure la gestion et Biganos bénéficie de la jouissance. Ces dispositions, relativement récentes, n'occultent pas l'historique de ce territoire,  connu des livres de l'histoire régionale depuis toujours.  Mais chacun sait que celle-ci comporte  des fioritures et son lot de légendes qui en font l' attrait et sa part de mystère, faute de quoi elle se résumerait à un état chronologique, aussi passionnant qu'un bilan comptable. Les hommes ont toujours besoin d'un peu de rêve et de merveilleux, c'est vieux comme le monde.

Matérialiste, la V. du D. ne semble pas apprécier cette envie de fantaisie, ne se souciant que d'objectivité, ce qui s'agissant d'elle-même, exigerait qu'elle soit sans défaut. On peut rêver !

 

Réponse à ''L'entretien de la voirie''  (Blog de la V. du Delta.17/08/2012)

Il faudrait que l'actuelle Municipalité résolve tous les manquements de l'ancienne, ce qu'elle s'échine à faire. L'augmentation de la circulation et ses conséquences était une évidence depuis longtemps. Ce problème semble avoir été remisé aux oubliettes en son temps ainsi que l'acquisition de terrains nécessaires à l'évolution de la commune en ce domaine ce qui, en 2008, présentait des lacunes considérables dans cette prospective d'avenir.

 

Réponse à ''Balade un soir d'été dans Biganos.'' (Blog de la V. du D. 16/08/2012)

Les ornières au port. Les nids de poule sont régulièrement bouchés, peut-être même assez irrégulièrement, il faut en convenir. Mais à moins de goudronner les voies de circulation depuis l'esplanade de la cale jusqu'au bâtiment des kayaks, et partout ailleurs en fait, les trous reviendront toujours. Victimes du sous-sol, des pluies, du passage des voitures et autres camions, ils sont malheureusement éternels, comme les diamants. Mais ils ont l'avantage, en toute mauvaise foi, de ralentir les véhicules sur ces parcours ouverts également aux visiteurs, aux enfants, à tout le monde. Alors, faut-il goudronner ? Et le côté champêtre donc …

Les ralentisseurs. Nous ne savions pas que les coussins berlinois et autres gendarmes couchés étaient réservés aux seules voies des nantis. Nous apprenons donc que Biganos, nouveau paradis fiscal, compte beaucoup de riches. Chouette ! les finances de la commune vont fleurir, ce qui ne déplaira pas à la V. du D.

Justement, en ce qui concerne les fleurs, il serait peut-être bienvenu d'en planter sur les vestiges du blockhaus, placé en sentinelle sur le rond-point de Facture et réhabilité plusieurs fois, comme le réclament les ex-promoteurs de ce chef-d’œuvre architectural.. Mais à l'heure ou ces lignes sont écrites, Ô miracle ! Des arbres ont poussé sur ce désert miniature. Graines abandonnées par les oiseaux ? Voix du Très Haut venue rétablir un équilibre écologique ? Ou bien la Voix du Delta ? Travail des employés municipaux ? Allez savoir !... L'Histoire en fera peut-être une légende...

A cet article, il faut absolument ajouter  ''Les pensées d'un Boïen errant le long du littoral'', (12/08:2012) : Exaltation du romantisme déambulatoire d'un Flaubert ou, peut-être, à l'évocation des villes et des petits ponts garnis de fleurs lumineuses, clin d’œil à la révélation extatique d'un Pascal concitoyen ? Mais restons-en là car, après ces débuts, la suite s'enlise dans le dénigrement et ne tient plus la route.                                                                                               

D. BAC   12/09/2012             

                                     -  SUITE AU PROCHAIN NUMERO  -



17/09/2012
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