la halle sort de terre, les grincheux aussi. Classique absolu. Des voix se font entendre, celles que la moindre nouveauté effraie. Voici les prédicateurs frileux, en critique des changements malgré les réussites engrangées : remise en ordre des finances, du CCAS, refonte de la petite enfance, établissement d'un PLU plus respectueux de l'environnement, fusion parfaitement maîtrisée des bibliothèques, etc...

Il faut lire ou relire le bulletin municipal de juin dernier : ''Biganos à mi-mandat'' pour s'en convaincre et sourire des critiques attendues, brandissant l'arme des arguments électoralistes.

Auraient-ils fait mieux ? On peut en douter. Mais n'y-a t-'il pas un sentiment inavouable qui revient toujours au galop ?

D'autant que certaines réflexions ne sont que très approximatives ou enfoncent les portes ouvertes. Il est évident et tout le monde approuve vu les problèmes actuels, que « le bien fondé des projets » doit être envisagé avec la plus extrême prudence en regard du coût des réalisations espérées et de leur entretien futur. Par contre, l'implantation d'une halle polyvalente, objectif sérieux et relativement modeste dans la tranche des grands travaux, utile aux commerces de proximité, aux manifestations amicales, sportives et culturelles,  prend toute sa signification dans le schéma de l'aménagement d'un centre ville.

De plus, l'association des commerçants, voulue par le Maire, a été consultée tout au long du projet afin de donner son avis sur la question.

L'emplacement, tant décrié par les oppositions, est le meilleur qui soit, rétablissant l'équilibre dans le commerce de l'alimentation avec la partie sud de la ville et permettant, le dimanche matin, de conjuguer l'utile à l'agréable, les courses et la convivialité. La proximité du parc Lecoq, une rue à traverser, retiendra les enfants pour quelques instants dans l'espace qui leur est réservé et rien, dans le futur, n'empêchera de faire évoluer le projet et de l'améliorer.

Une nouveauté à signaler : un marché au gras sera inauguré pour les fêtes !

Le problème du stationnement ne se pose pas. Les emplacements sont nombreux dans le secteur, sans compter l'espace libéré par l'Encrier.

L'affluence observée pendant les fêtes de Biganos autour du marché des artisans et des producteurs prouve l'attrait de la population pour un art de vivre, pour un certain art de faire ses achats peut-on dire, venant en complément des services de la grande distribution. Rien de tel pour dynamiser le centre ville dont on parle tant.

Et pour le financement de cette opération, environ 500 000 €, les grincheux ont oublié de dire que cette somme se décompose comme suit :

               Autofinancement communal    :   56%

              FISAC                                       :   30,5%

              Région                                       :   12,6%

Ce qui ramène la part de la commune à environ 300 000 €.

 Pour en terminer, saluons le succès des fêtes de l'été, leur diversité et leurs prestations. Le public ne s'y est pas trompé qui est venu très nombreux à chacune d'entre elles et, cerise sur le gâteau, le temps n'a jamais fait défaut.

Un petit nouveau sur la liste : le cinéma en plein air au stade Roger Garnung avec, au programme, un film en sortie nationale '' Cars 2 '' destiné principalement aux enfants, accompagnés des familles. Gros succès attirant environ 650 spectateurs, dépassant les prévisions et encourageant le renouvellement de l'expérience. Trop de souvenirs d'enfance restent attachés à ce genre de spectacle pour ne pas le mettre à l'honneur à Biganos pendant le belle saison.

Il ne reste qu'à souhaiter que le soleil noir de la politique ne vienne pas tout assombrir ...

D. BAC.   25 août 2011