Nous recevons le message d'une association Boïenne particulièrement sensible aux problèmes de l'environnement, de la biodiversité et de la protection de la nature en général :                              

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Jamais cet écosystème unique n'a été autant menacé qu'à notre époque.

REAGISSONS VITE !

La destruction de nos zones humides et l'irresponsabilité d'une Société de démoustication sont, en partie, les causes qui occasionnent ce désastre :

–        Assèchement de nos réservoirs

–        Epandage d'insecticides

–        Destruction de la faune et de la flore aquatique

–        Disparition de divers alevins

–        Plus de nidification de canards et autres espèces

–        Plus de grenouilles ni d'insectes

–        Décomposition de l'eau résiduelle qui stagne

Sans compter la destruction des abeilles (Voir l'article : « Sale temps pour les abeilles. » sur Google taper chroniquesboïennes.com.) 

Les moustiques, responsables de cette opération, ne proviennent pas uniquement de l'ile de Malprat et de sa périphérie.

La lutte contre cet insecte désagréable peut être faite par de la protection individuelle.

Nous n'avons pas le droit de laisser détruire notre environnement, nous faisons partie d'une chaîne fragile et si l'un des maillons cède ...

Cet espace où nous vivons doit rester intact pour les générations futures !

Jean-Pierre Vigier

Remarque:

Nous sommes étonnés à la lecture d'un article paru sur un journal local intitulé : « Moustiques, une polémique qui pique ».

Etonnés car cet article présente le sujet de la polémique d'une manière assez partiale, s'étendant sur les procédés de démoustication  et survolant très vite l'impact sur le biotope traité. Nous avons fait paraître une chronique récemment « Sale temps pour les abeilles » insistant sur ce problème. En effet, si nombre de moustiques ont été détruits, d'autres insectes l'ont été également. En particulier les pollinisateurs.

Nous pensons que cette campagne quant aux techniques, produits utilisés et époques propices, doit être menée avec plus de rigueur et faire l'objet d'une concertation sur l'ensemble de la population, et non au coup par coup, une fois le mal installé, à la va vite.

Ce qui ne nous empêche pas d'apprécier, d'une manière générale, la tenue de ce journal !

Et que les associations, groupements ou autres qui se sentent concernés par ces problèmes de défense de l'environnement nous écrivent, nous ferons paraître leurs articles avec plaisir.

CHRONIQUES BOIENNES – 27 chemin de lyzé. 33380 BIGANOS.

D.BAC.   10 – 09 – 2010