OPPOSITIONS : Dernières nouvelles
LA ROUTINE
Bon, voyons un peu !
D'abord il faut prendre un cheval qui saute vite et
bien car d'un obstacle à l'autre... des critiques des uns aux critiques des
autres … c'est bonnet blanc et blanc bonnet, comme disait le regretté Jacques
Duclos qui n'était pas à une approximation près (pour les plus jeunes, se
renseigner auprès des parents pour savoir qui était J. Duclos, cela serait trop
long à lire ici !).
Dans le préambule du bulletin n°12 de la Voix du
Delta, signé par l'ancienne édile, que lit-on ? : tout bonnement que B. Lafon a
floué les boïens en leur offrant des propos diffamatoires sur
la gestion de la précédente mandature, ni plus, ni moins.
Et tiens, ô surprise ! Le groupe Boïos dans son
article du 17 mai dernier confirme les difficultés financières de la
commune et l'interdiction toujours en vigueur d'emprunter… Résultats de
cette précédente mandature !
Mais en même temps, Boïos annonce que le budget
2010 s'est traduit par un résultat très
positif – environ 2 250 000 € - et dit-il, cela est
très bien. Merci de cette appréciation pour le sérieux, l'esprit
d'économie, et le regard attentif à la tenue des comptes... les compliments
sont trop rares pour ne pas les signaler.
Mais revenons à la Voix du Delta et à la réunion
publique du 5 mai dernier, thème : « A mi-parcours, lorsque
l'on se lance dans une compétition, il est toujours bon de faire un BILAN. Voir
où nous en sommes, voir ou nous allons. » C'est pas beau ça ! A se
demander, à la lecture de ces propos, qui tient la Mairie... Bon, passons, le
pouvoir est un habit qui colle à la peau, c'est bien connu, l'addiction à cet
habit est classique.
Ce jour là et tout au long de la séance, parole est
donnée aux membres d'une sorte de Conseil, un tribunal plutôt, dont le moins
que l'on puisse dire est que la maîtrise des sujets semble sujette à caution.
Comme par exemple :
La disparition des petits commerces : C'est, bien entendu, une situation regrettable mais
générale à la société moderne et singulièrement à la configuration de
Facture-Biganos, sans compter celle de ses quartiers éloignés. Pour
contrebalancer ce déséquilibre, le Maire avait prévu la création d'une halle
polyvalente, implantée près de la mairie, de la poste, du parc Lecoq et devant
abriter un marché hebdomadaire. Cela va être réalisé, mais, en attendant, la V.
du Delta se pose d'innombrables questions sur l'opportunité d'une telle
réalisation, ne comprenant pas que le Maire, ne pouvant se substituer à
d'éventuels commerçants dans le choix de leur implantation commerciale, avait
choisi cette solution afin de favoriser l'animation, la convivialité et le
commerce de proximité (producteurs régionaux) dans cette partie de la commune.
A propos de la halle, et d'une manière générale
d'ailleurs, Boïos, quant à lui, soulève
des questions diverses dont une semble à peu près recevable : celle du
stationnement des véhicules (comme dit la maréchaussée !). A ce propos, il faut
tout de même remarquer qu'il y a de nombreuses places dans l'environnement et
qu'à l'occasion d'une manifestation comme celle de la réception de l'équipe de
Hand-ball ou la salle municipale était archicomble, les voitures avaient trouvé
à se garer.
Et puis, pour clore ce chapitre, il est évident que
cette halle abritera d'autres activités.
Les oppositions s'entendant comme larrons en foire, il
faut donc garder le cheval tendu pour les obstacles suivants ou bien avoir
toujours l'œil aux aguets, comme les chasseurs, les footballeurs et les
rugbymen, donc allons-y, soit pour l'une soit pour l'autre (Dieu reconnaîtra
les siens...).
La sécurité : Rappelons-nous,
qui faisait la circulation devant la mairie en période scolaire ? Cette
personne était-elle qualifiée ? Depuis, la police municipale a retrouvé l'une
de ses attributions.
Mais critiquer les services publics est une chose, ne
pas prendre en compte la responsabilité des accompagnateurs ou des parents en
est une autre et les ignorer dénonce de la part de certains une forme de mépris
pour eux si ce n'est l'expression d' une soif d'assistanat relayant les
responsabilités individuelles, ou tout simplement, une manœuvre politicienne
visant à prétendre que l'on est meilleur dans le '' Ya qu'à , faut qu'on''.
Culture, les livres : L'école du Lac Vert vient de recevoir des livres … « qui
sont encore dans les cartons ». A ceci il faut rétorquer que la bibliothèque
municipale avait offert un nombre conséquent d'ouvrages en début de mandature
et que la municipalité donne, chaque année, une somme dont l'utilisation est à
la discrétion de la direction de l'établissement pour ses besoins ''extra-scolaires'', dont les livres par
exemple. Par contre , il n'entre pas dans les obligations de la Mairie de
mettre un ''documentaliste'' à disposition.
Pour la médiathèque et la ludothèque qui n'ont rien à
voir avec l'école du Lac Vert comme semble le croire la V. du Delta, elles vont être mises en chantier, mais cela
a un coût et il n'y a pas qu'elles à
mettre en œuvre à Biganos. A ce propos et forte d' un succès certain, la
bibliothèque est toujours à la
disposition de tous avec son stock de livres régulièrement mis à jour et ses
évènements culturels ouverts gratuitement en soirée au public.
Petite enfance : Avant d'engager des sommes considérables dans des projets nouveaux, il
est essentiel de valoriser l'existant.
Pour ce faire, le service de la petite enfance a
décidé, en premier lieu de mettre en place un « Multi-accueil''.
Explication du Multi-accueil : cette solution permet de conserver le système
halte-garderie tout en assurant la garde des enfants pour les parents qui
travaillent toute la semaine. Donc l'ensemble offre beaucoup plus de
possibilités, conjuguant crèche et halte-garderie, d'où son nom de
Multi-accueil. A l'origine, la structure fermait le mercredi et le vendredi
après-midi, les parents n'ayant droit qu'à 15h. par semaine. Elle reste
désormais ouverte du lundi au vendredi soir avec une plage d'horaires plus
étendue : 8h. À 18h. Après la fin des travaux, elle passera désormais à 25
places disponibles.
Les crèches :
En effet on se demande généralement : mais qu'en
est-il des crèches, parentales, privées, associatives ? Argument incontournable
de toutes les campagnes municipales de France et de Navarre et dont on se
lamente toujours de ne pas les voir
fleurir aux quatre coins des municipalités.
Crèches parentales. Hé bien, à Biganos il n'y a pas de demande pour cette solution,
peut-être en raison des contraintes administratives trop pesantes et qui
s'accumulent au fil du temps.
Crèches associatives. Pour l'instant, la municipalité a renfloué celle des
Petits Lutins qui se trouvait, au changement de mandature, dans une situation
financière très grave. Depuis la situation a été rétablie
Crèches privées. Ce sont, en fait, des sortes
d'entreprises assujetties aux conditions financières du privé. Elles peuvent
donc, pour diverses raisons, mettre un jour la clé sous la porte et laisser
parents et enfants à la rue. Option peu prisée mais toujours à l'étude.
Les giratoires : Nous ne parlerons pas des giratoires que les intervenants, lors de
cette réunion, ont emprunté avec quelques difficultés pour en sortir, déroutés
semble-t-il, par le manque de panneau canalisant la discussion. Mais
l'amélioration de la circulation par rapport aux feux tricolores est là pour en
prouver l'efficacité.
Et pour terminer, morceau de bravoure-langue de bois
sur le blog de Boïos (Budget 2011- 17 mai 2011 – article sur lequel nous
reviendrons) qui se termine par ces paroles que nous ne résistons pas à répéter
:
« En conclusion, je crois qu'il faut savoir
renoncer à des projets de campagne, surtout lorsque ces projets ont été établis
sans connaître réellement la situation financière de la commune.
Renoncer ne doit pas être considéré comme un échec,
mais plutôt comme une prise de responsabilité.
Et là je dis attention ! Ne retombons pas dans les
travers de la précédente mandature : réalisation de projets à tout prix car une
fois encore, ce seront les Boïens qui paieront. »
C'est pas beau ça ! Ce fameux '' renoncement '' comment
aurait-il été commenté lors de la future campagne des élections municipales, et
surtout par qui ?
Nous ne résisterons pas non plus à livrer à nos
lecteurs ce scoop, en forme de morceau de bravoure, lors de l'ouverture de la réunion publique de
la Voix du Delta et lancé d'une voix de stentor à l'adresse de ceux qui
doutaient encore : « Hé bien non ! Nous ne sommes pas morts
!!! » … Ce fut beau comme l'Antique.
D.Bac - 22 mai
2011