LE PLU NOUVEAU (Suite)

 

Réponse à : « Le PLU en révision : Synthèse »de Boïos.

 

Faire une synthèse c'est organiser des connaissances, organiser l'avenir c'est pratiquer l'hypothèse. On ne peut réaliser les deux dans un même présent. On analyse les signes, on synthèse ensuite l'acquis qui servira, à son tour, à échafauder d'autres hypothèses. Autrement dit, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Il est certain que l'on trouvera toujours, malgré toutes les prévisions et toutes les précautions, quelques pierres dans le champ et, également, un voisin malveillant qui regardant le travail de loin, prétendra toujours « Je l'avais bien dit ! ».

On ne peut donc confondre synthèse et hypothèse, synthèse et analyse. En pratiquant cet amalgame, Boïos cède à son péché mignon qui est de mettre perpétuellement en doute le travail de l'équipe en place sans jamais parler des résultats positifs acquis, et d'être résolument sceptique sur ses projets d'avenir.

 

Prenons leur dernier article. Cette synthèse est-elle d'actualité? Non! car elle se projette dans le temps, donc ce n'est qu'une hypothèse sur le long terme, peu fiable en elle même. L'introduction survole une situation passée mais la suite pèche immédiatement par l'importance du questionnement restrictif sur l'état de clairvoyance de l'équipe municipale. Leur regret de l'absence d'une ''réflexion  plus fine'' de la part des responsables concernant des sujets aussi fluctuants que la nature de la future population accueillie (jeunes, moins jeunes, retraités, catégories sociales...) relève des considérations d'une madame Soleil annonçant l'âge du capitaine. La discrimination, du moins dans les termes,  pointant son nez : ''Ces éléments indispensables et cruciaux doivent permettre de préconfigurer les changements des infrastructures de la ville, qui ne seront pas les mêmes, suivant la catégorie de la population arrivante'' rappelle le discours de la raison objective d'un plan globalement positif concocté par le centralisme démocratique débattant, par exemple, de la construction des ''cités du bonheur'' pour tous et ressemblant à des cages à lapins.

 

Il faut donc se garder d'anticiper les schémas trop aboutis, de leur importance, de leur maintenance, de leur financement et surtout de leur utilité laquelle, malheureusement, peut surgir ou disparaître suivant les caprices du temps. Trop de municipalités se sont endettées dans le vertige de leurs aspirations, ne laissant aux administrés que leurs yeux pour pleurer... Le mieux est l'ennemi du bien, ''Wait and see'' disent les Anglais !

 

A Biganos, adepte du bon sens, qui n'a pas suivi  le concept inflexible et ''jusqu'auboutiste'' du vieux Lénine : ''Liberté totale dans la discussion, unité totale dans l'action'', les choses avancent d'une manière plus apaisée. Les études sur les futures réalisations scolaires sont en cours au sein du conseil municipal et  ne se sont pas perdues en finesses byzantines pour mettre en route, ce n'est qu'un exemple, un agrandissement du ''multi-accueil'' concernant la petite enfance portant sur un accroissement des places, avec des choix d'horaires plus larges. A ce propos il faut noter que les exigences administratives, de par les règlements de plus en plus contraignants, favorisent à minima les possibilités d'offrir ''à notre ville ce qu'elle mérite''. Heureusement la réflexion et les projets pour la suite vont bon train dans ce domaine comme dans d'autres.

 

Et croyez-vous qu'un PLU se définit un matin, après une bonne nuit, sans avoir pris l'avis de cabinets spécialisés, décortiqué le PADD (Plan d'Aménagement et Développement Durable) livre de référence en ce domaine et qui répond aux questions que vous vous posez ?

 

Sans multiplier les exemples des choix d'avenir et des cogitations pointues sur les tranches d'âge, la prospective la plus fine, la plus crédible et la plus certaine, ''impactant les impôts, etc...'' étant celle du cimetière, et sans aller toutefois jusqu'à ''définir le bien être des citoyens de la commune'' à ce propos (phrase légèrement sortie de son contexte, il faut l'avouer!) nous vous donnons, une fois de plus, notre sempiternel bon conseil : « Renseignez-vous donc avant de parler ».

 

D. Bac  28-01-2011



29/01/2011
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