Quand on administre un blog, le moins que l'on puisse faire est d'informer ses lecteurs d'une manière crédible, sauf à risquer l'accusation de manipulation ou d'irresponsabilité.

BOÏOS vient  de tomber dans ce piège, pourtant éventé depuis longtemps.

Un commentaire '' Adieu moulin, Adieu patrimoine '' paru dernièrement sous pseudo, accuse la Mairie de détruire et liquider les ruines de la première papeterie de Biganos en ces termes :« … en période de soldes, allez hop ! ON LIQUIDE ET VITE » Et de s'étendre sur des considérations du même acabit à ce propos.

En fait, ces ruines, démontées et réhabilitées, seront replacées ailleurs de manière à construire la future route menant à SMURFIT, pour le plus grand bien de la circulation et des Boïens. Un panneau de travaux signale d'ailleurs que ceux-ci sont sous contrôle d'architectes, spécialistes du patrimoine.

Et comme si cela ne suffisait pas, et pour épancher on ne sait quelle rancœur, le signataire de l'article s'en prend au ''guide'' en charge des visites lors de la future journée du Patrimoine, « Reconnaissable à son béret vissé sur la tête ». S'attarder ainsi, dans le contexte de l'article, sur  un accessoire d'habillement en dit long ! Et terminer la diatribe en comparant cette journée à une ''grande bouffe'', c'est traiter le sujet sous le niveau de la ceinture !

Il fallait bien conclure d'une façon ou d'une autre, celle-ci est un modèle du genre, rappelant les paroles d'un écrivain de sinistre mémoire, Hanns Johst, familier d'Hitler, et conseillées comme maxime pour la Mairie de Biganos :

« QUAND J'ENTENDS LE MOT CULTURE, J'ENLEVE LE CRAN DE SURETE DE MON BROWNING »

Chapeau l'Artiste... Relier la Mairie de notre commune à ce genre de mouvance , il fallait le faire !

D. Bac  08-02-2011