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L'article précédent : « La pensée unique - 14/11/2010 » comprenait également « Le politiquement correct et La langue de bois ». Il faut maintenant ajouter un quatrième personnage : « La feuille de route », sinon à quoi serviraient les trois premiers ?  Si les mousquetaires n'étaient restés que trois, pas de roman, pas de coups de dagues, pas de coups de rapières dans les couloirs sombres, pas de coups tordus ...

Malheureusement, la comparaison établie sur un pareil exemple ressemble plus à un chemin tortueux qu'a la belle autoroute dont le seul défaut est d'être  payante.

Donc, la feuille de route ne mène que rarement aux buts escomptés, sauf si elle est imposée par des circonstances incontournables. La plupart du temps elle se contente, à grand fracas médiatique, de mettre en œuvre des promesses de campagne pour prendre aussitôt des raccourcis vers d'autres sujets brûlants, délaissant plus ou moins le reste. On a pu le constater, par exemple, avec le Grenelle de l'environnement pratiquement enterré avec son concepteur, en vitesse, mine de rien !  Sans compter la fracture sociale et les français d'en haut et d'en bas (ces derniers privés d'ascenseurs) et tant d'autres résolutions bonnes à rameuter des voix, à conforter d'autres et destinées à s'endormir vite fait, bien fait, dans des cartons prévus pour …

Le deuxième article prouve ce qui précède

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Alors ne restent que trop souvent les querelles ordinaires, au ras des pâquerettes qui, elles, se portent bien. Il faut, pour s'en convaincre, lire  la récente pique du blog  d'une opposition boïenne dissidente, maintenant bien connue, elle aussi, pour son '' Niet '' systématiquement opposé à tout ce qui est étranger à sa pensée unique.. 

L'article en question : « Surprenant !!! du 15-11-2010 » a en effet de quoi surprendre. Le vrai visage de son auteur, du moins par ses méthodes d'analyses et d'information, est apparu à nouveau dans sa critique concernant les paroles du Maire de Biganos, lors de l'apéritif offert par la municipalité à l'issue de la cérémonie commémorative du 11 novembre.

D'après les nombreuses réponses aux questions que nous avons posées, il est évident que, dans l'article de Boïos, certaines phrases du discours ont été sorties de leur contexte et des mots réemployés de manière tendancieuse. Des cas délicats ont  été, certes, dénoncés  au sujet de certains problèmes des jeunes et du scolaire, mais considérer que c'est la généralité, comme le Maire est accusé de le dire, cela s'appelle tout bonnement de la désinformation. Attirer l'attention sur des incidents regrettables est de son devoir, les passer sous silence serait irresponsable de sa part. «  D'ailleurs personne n'est dupe. Les faits sont là. De nombreux témoignages de parents et d'enseignants confortent le travail quotidien accompli ainsi que l'écoute des élus. Ne pas vouloir regarder la réalité en face peut entraîner des dérapages lourds de conséquences » nous dit un participant.

De même, pour  les personnes interrogées, il n'a jamais été question de remettre en cause les efforts de nombreux pays d'Afrique en faveur d'une démocratie effective. Il est vrai que le Maire, qui connait bien ce continent, a émis des réserves au sujet de l'un d'entre eux où de nombreuses personnes meurent de malnutrition et faute de soins, surtout les enfants, en raison des gabegies administratives et de la corruption généralisée. Il nous a été rapporté qu'il avait également souligné la libération de deux otages français, contre « rançon ». Pratique qui n'est pas l'usage commun à tout le pays.

Le problème avec Boïos, c'est celui de l'anglais qui, débarquant à Calais et voyant une française rousse, repart dans son pays en claironnant « En France, toutes les femmes sont rousses ». (Ne pas se tromper, nous aimons bien les anglais !).

Pratiquant l'amalgame, l'interprétation, la leçon moralisatrice, Boïos détourne le véritable sens des mots et l'intention des phrases de ses concurrents. C'est sa manière à lui d'être '' politiquement correct ''.

Enfin il ne semble pas faire de différence entre angélisme et humanisme, de peur... de peur...de peur de quoi ou plutôt de qui ? Il est vrai que c'est l'arme d'un certain clientélisme, un peu boomerang sur les bords.

D.Bac -   25-11-2010