Suite aux articles des 04-07-2010 et 18-07-2010 – Blog : La Voix du Delta

Fatigué du zin-zin des premiers et pour mieux se faire entendre des boïens, le Delta se tourne désormais vers des sources plus crédibles et moins virulentes : de vieilles voix d'outre-tombe qu'il eût peut-être été plus avisé de s'inspirer en d'autres temps.

Cette fois-ci, c'est Platon qui s'y colle, tirant de sa ''République'' des arguments contre les cumulards à l'aide d'une métaphore sur la nuisance des bourdons ''Insectes terribles et dangereux'' dont les ''avances'' auraient conduit notre Maire dans les voies insondables de la perdition.

Signalons tout de même que Platon et Aristote n'avaient pas le même regard sur ces bestioles.

Mais bon, il semble que la présidence de la COBAN ou d'un Syndicat forestier ne peuvent nuire à la gestion de la commune, bien au contraire, et que cette critique dévoile plutôt les restes d'un vieux paternalisme frileux et replié sur soi, allergique à toute nouveauté.

Preuve en est du jugement sur les délégations de responsabilités à ceux qui ''jouent leur avenir personnel et non l'intérêt général'' tendance ''Tous pourris'' alors que c'est une grande avancée de la démocratie suivant les principes de Clisthène.(Ve av.J.C.)

Décidément, moustiques ou Antiques, on peut toujours dire tout et son contraire suivant les besoins de la critique ou de la désinformation...

Mais terminons sur une note plus consensuelle en félicitant, pour une fois, les gardiens des portes de Biganos. Il s'agit de l'article paru sur ce même blog concernant un ''Humoriste'' décrivant le Boïen ordinaire titubant à travers la ville, masque à gaz sur le nez, animé  du seul espoir d'atteindre l'âge de la retraite vers ses soixante-dix ou quatre-vingts ans, et puis après...

Cela rappelle fâcheusement ''La mauvaise image des cités ouvrières'' sujet de  réflexion du parti Socialiste lors des dernières élections municipales.

En tout cas, merci confrère !

Et en attendant,  prions qu'il pleuve un peu pour redonner vie à toutes ces mauvaises herbes qui poussent sur nos trottoirs, les pauvres...

A la prochaine.

D.BAC