INSECTES

D'ICI OU D'AILLEURS

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Bientôt le printemps. Tout s'éveille, il fait beau, il fait frais, les odeurs et les couleurs...Ah! les couleurs...

Sauf que, tout n'étant pas parfait, ce printemps va nous apporter un sacré cadeau. Inutile de se plonger dans un livre de contes pour le découvrir, il suffira d'observer, d'avoir l'œil. Il a un nom : Vespa Velutina. Ne vous y trompez pas, ce n'est pas le scooter sympa du  film ''Vacances romaines'' sur lequel on promène une jolie fille, loin de là … Parce que la jolie fille, écoutez bien, On lui coupe la tête, On lui arrache les membres, On l'emmène chez soi pour nourrir les enfants...  Joli conte de fées pour un printemps, non ?  ''On'', c'est le cadeau en question.

L'ogre de cette histoire – petit mais dangereux  - c'est le frelon asiatique, il s'agit bien de lui. Dès la douceur arrivée, les fondatrices fécondées (reines) vont battre la campagne, construire des nids, mettre en route et nourrir les premières naissances. Il faudra donc les piéger à cette époque, c'est-à-dire actuellement si l'on veut réduire de manière significative la population qu'elles nous fabriquent comme des folles.

La jolie fille promise au sort affreux c'est bien entendu l'abeille. Pour sauver la belle innocente, travailleuse et pourvoyeuse de miel (dont on pique régulièrement une partie de la production, pas de quoi être fiers), il faut nous unir, nous autres les humains, pour la sauver des mâchoires du monstre.

Adresses :

Pour les pièges, s'adresser à L'Encrier, ouvert tous les jours, sauf lundi matin. - Espace des Associations Jean Zay, derrière la police municipale.

Dès le repérage d'un nid et pour sa destruction : contacter la Police Municipale.

Nous avions déjà traité ce problème l'année dernière –  Voir nos articles sur ce même blog, catégorie ''On nous écrit'' avec tous les renseignements utiles pour une information complète.

Une conférence organisée à l'initiative de l'adjoint au Service Jeunesse avait eu lieu vers cette époque avec un franc succès. Un public averti ou curieux était venu s'informer, encourageant les organisateurs a reconduire  l'opération pour l'année à venir.

Ce qui a été fait, avec un thème nouveau couvrant le monde des insectes en général. Présentation non exhaustive bien entendu car la salle municipale n'est pas le pavillon spécialisé du Jardin des Plantes à Paris, mais tout de même, il y avait là de quoi voir !

De très nombreux présentoirs collectionnant une multitude de bestioles, de la presque microscopique aux plus grosses, donnaient à contempler un monde que l'on approche généralement qu'avec crainte sinon répulsion. L'effet était saisissant, permettant à loisir de détailler ces insectes, leurs formes, les dessins sur les carapaces, leurs couleurs et leurs brillances avec une envie enfantine de les toucher, même les mygales, c'est tout dire !

Cette exposition, avec ateliers et conférence, ouverte du 25 au 29 janvier au public et comprenant des espaces réservés aux scolaires, dans un but pédagogique et culturel, s'est achevée sur un bilan très positif :

Sont venus visiter :

16 classes de l'école Jules Ferry

5        -      du collège Jean Zay

Centre de loisirs de Pardies

Soit plus de 615 enfants et jeunes pendant 4 jours.                                

Une centaine de personnes à la conférence sur les abeilles.             

Plus de 450 visiteurs aux heures d'ouverture ''grand public''....... Faites le compte.            

La Culture n'est pas qu'un divertissement au sens rétréci des mots, mais, par contre, il est absolument nécessaire de se divertir en se cultivant, et ne pas oublier que la Culture englobe pratiquement tous les aspects des activités humaines quand celles-ci sont  ''tirées''  vers le haut (Réflexion comme ça, en passant, pour répondre à certains).  Cette exposition en est un exemple.

Mais finissons par le génocide programmé par les frelons venus d'ailleurs et dont les nids exposés lors de ces journées font froid dans le dos. Avec les engrais, les pesticides, le bourrage de crâne des lobbies, le consentement fatigué de nos politiques et la lassitude des populations, il est à craindre que certaines espèces disparaissent un jour, dont la nôtre !

D. Bac.   27-02-2011